J’ai failli à ma promesse, j’ai loupé une semaine, mais promis, c’est le temps de prendre le rythme. Je trouve quand même que c’est de mieux en mieux.
J’ai commencé mon nouveau poste et honnêtement “it’s bitter sweet” je suis mitigée. Plusieurs choses : commençons par le début. Ça peut paraître con, de l’extérieur, je peux paraître comme une personne aillant une confiance en elle et sur certains aspects (pas beaucoup) je le suis, mais quand il s’agit de travail et de compétence je perds toute confiance en moi mon pire ennemi c’est moi, constamment en bataille peur de ne pas être la meilleur.
Je ne crois pas au dicton “l’important, c’est de participer” parce que pour moi l’important, est d’exceller, d’être la meilleure, et d’être reconnue comme telle. Mon gros problème, est que malgré tous mes efforts pour ne pas le faire, j’ai besoin de la validation d’autrui pour valider mes compétences (je ne sais pas si ça fait sens). C’est un travail de tous les jours de lutter contre cette mauvaise habitude, parce qu'évidemment, en théorie, ce n’est pas ça, il faut avoir une haute estime de soi, croire en soi, ne pas vivre ou attendre l’avis d’autrui blablabla.
À mon grand désespoir, ce n’est pas mon cas, je dirais même : ce n’est plus mon cas. Je pense que ce manque de confiance en mes compétences intellectuelles a commencé quand ma vie d’adulte a commencé… Et quelle chienne de vie cette vie d’adulte ! Toutes les responsabilités te tombent dessus personne ne te prévient de la violence de cette réalité, rien ne nous y prépare.
J’ai grandi en manquant de rien ; c’est sûrement pour ça que la claque est si forte. Personne ne te parle du stress quotidien, des responsabilités à la maison et au travail, de hiérarchie au travail, et tutti quanti, tu le vois, mais de loin, c’était admirablement bien géré par ma maman d’ailleurs. Ajoute à tout ça le fait de vivre à Paris, c’est la recette du chaos mental. Je dois des excuses à toutes ces personnes qui témoignaient à la télé en parlant du stress de la vie, notamment à Paris, et qui à cause de ça ont fait un burn-out, j’étais dans l’ignorance la plus totale, dans le fond de mon lit bien au chaud après avoir mangé un repas fais avec amour par ma maman et en ayant rien d’autre à penser que ma tenue pour le lendemain. Je n’en suis pas au burn-out, mais je comprends mieux comment certains, sans s’en rendre compte, finisse par sombrer.
Keep reading with a 7-day free trial
Subscribe to Journal Infime to keep reading this post and get 7 days of free access to the full post archives.