Aujourd’hui, je me suis dit que j’allais parler d’un truc qui n’a rien à voir avec ma semaine, mais j’ai eu cette discussion avec ma mère il y a quelques sem
aines et je trouvais ça assez intéressant.
On parlait de l’amour et ses différentes étapes : les premières fois, les premiers doutes, les déceptions, les peines, la colère et tutti quanti. J’écoutais le podcast de Léna à ce sujet et c’est fou comme personne n’a eu la même expérience.
Pour ma part, le processus était beaucoup plus lent, en fait, je me suis rendu compte d’une chose terrible que je banalisais étant plus jeune. Ça a commencé en primaire, mais je dirais que c’est au collège que c’était le plus marquant, dès que j’avais un crush, un petit coup de cœur ou que sais-je, je me posais systématiquement la question “est-ce qu’il aime les noirs ? ”, une question bien crue, qu’évidemment aucunes des mes copines blanches se posaient.
Automatiquement, j’avais l’impression, d’être moins belle, moins intéressante, moins tout en fait. Au moment des premiers flirts et rencards bidon, mais nécessaires, je n’avais rien de tout ça. J’étais spectatrice, la copine qui suit tous les potins, les va et viens de garçon dans la vie de ses meilleures amies, sans qu’il de ne se passe rien dans la sienne. Je n’avais aucun rencard ni petit copain. “Peut-être, que je ne vois pas ceux qui m’apprécie un peu plus” c’est ce que je me disais.
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